Les camions citernes transportent généralement des éléments assez dangereux. Ils doivent donc être conformes aux différentes réglementations mises en place. C’est pour cette raison qu’ils doivent faire l’objet d’une inspection rigoureuse. Voici comment elle se déroule.
Évaluation de l’état général
Il est possible de se faire une idée de l’état de la citerne en examinant les accès et les échelles, les revêtements de peinture, et en observant de près les zones sensibles à la corrosion, comme celles qui sont situées à proximité des joints de soudure. Les échelons, les marches et les échelles sont souvent les éléments les plus exposés à la détérioration due à l’oxydation. Ils sont vérifiés lors de l’inspection d’une citerne.
Le professionnel devrait examiner le gaspillage de matériaux dans les voies d’accès et les éléments connexes. Une étude globale du revêtement de peinture permettrait d’estimer comment le réservoir a réagi à la corrosion générale.
Pour faciliter l’identification des failles, la peinture appliquée sur la surface est généralement de couleur claire. Ainsi, les zones recouvertes d’une nouvelle couche de peinture peuvent être facilement repérées et il convient de vérifier à nouveau si le revêtement est défectueux ou s’il présente quelques imperfections.
Évaluation de l’état des niveaux de corrosion
La corrosion générale apparaît comme une oxydation non protégée qui se développe de manière homogène sur les surfaces internes des cales ou des réservoirs non revêtus. La calamine corrodée se détache fréquemment, laissant apparaître le métal nu, sensible aux attaques corrosives.
Dans les réservoirs et les cales qui ont été revêtus, la corrosion affecte le revêtement qui commence à se dégrader. Par exemple, la corrosion sur les surfaces intérieures des citernes de cargaison liquide (par exemple, le produits pétroliers) est principalement due au mélange de gaz corrosifs, d’acides de pétrole brut, ainsi que d’eau de mer (lavage du pétrole brut). Ces phénomènes, ainsi que les modifications de température réduisent au fil du temps l’épaisseur du placage d’acier et des supports.
Un examen minutieux doit être effectué dans :
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les zones à proximité des tuyaux de sondage et des gâches,
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des ouvertures pour les évents d’air et le jaugeage des réservoirs,
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la tuyauterie interne, y compris les joints de dilatation,
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l’accouplement du dresseur et les raccords/joints/colliers connexes près des vannes opérationnelles dans les réservoirs,
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les cales et les zones supérieures des réservoirs,
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le dessous des hiloires d’écoutille/ouvertures des réservoirs,
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les cloisons,
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les joints associés aux poutres.
Vérification des dommages
Un éclairage adéquat des réservoirs est nécessaire pour le travail d’inspection et pour l’identification des déformations ou des bosses de surface. Les déformations peuvent généralement ne pas être évidentes lorsqu’elles sont observées sur une plus grande surface. Pour les identifier, utilisez une torche à haut faisceau en la projetant parallèlement à la surface.
La corrosion par piqûres est souvent observée sur le revêtement de fond des citernes , en particulier près de l’embouchure de la cloche d’une citerne à cargaison liquide ou près des puits d’aspiration associés aux pompes immergées installées dans les citernes.
Vérification de l’état des systèmes de jaugeage du réservoir
Les systèmes de jaugeage qui comprennent les jauges de mesure de gaz, les manomètres, les thermomètres, les appareils de mesure de niveau à distance, les tuyaux de sondage, ainsi que les gâches, doivent être vérifiés pour détecter les anomalies de fonctionnement.
La rouille est également souvent présente sous le couvercle du réservoir, près des conduits qui englobent les jauges. Dans la mesure du possible, il est toujours bon d’essayer de dégager manuellement les débris. Au cas où les détériorations sont importantes, il faudra faire appel à un expert en réparation de citernes.