Dans les six mois qui précèdent leur quatrième anniversaire puis tous les deux ans, tous les véhicules sont soumis à un contrôle technique régulier afin d’assurer qu’ils soient bien entretenus et aptes à circuler. Les véhicules utilitaires légers, quant à eux, doivent obligatoirement passer un contrôle technique annuel de leurs émissions polluantes afin d’optimiser la protection de l’environnement.
Des sanctions, comme une amende, une confiscation de la carte grise ainsi qu’une remise en conformité, sont imposées en cas du non-respect des normes. Dans cet article, parlons-en de ses réglementations. Faisons un petit tour d’horizon sur le contrôle technique anti-pollution.
En quoi consiste le contrôle technique anti-pollution ?
Outre les 133 points de sécurité à vérifier dans un centre agréé, un test anti-pollution est aussi imposé aux véhicules utilitaires depuis 1999. Il doit se faire dans les 2 mois qui précèdent le premier anniversaire de la visite périodique et ensuite tous les ans. Tous les véhicules utilitaires à essence en circulation depuis le 1er janvier 1972, et tous les véhicules utilitaires diesel en circulation depuis le 1er janvier 1980 sont concernés.
Le contrôle technique anti-pollution va porter sur différents points liés aux fonctions d’identification, aux mesures de pollution et aux éléments d’information.
On vérifie notamment :
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- l’opacité des fumées d’échappement rejetées par les moteurs diesel,
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- la valeur lambda et la teneur en CO des gaz d’échappement rejetés par les moteurs à essence,
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- le système de diagnostic embarqué (OBD), qui permet de déceler les pannes et les dysfonctionnements des dispositifs de filtration des émissions polluantes.
Le but est de limiter au maximum la consommation d’énergie, la création de déchets non valorisables, les émissions de substances polluantes, notamment de dioxyde de carbone et toutes les autres nuisances susceptibles de compromettre la santé publique.
Les normes européennes anti-pollution appliquées aux véhicules utilitaires à essence
Le contrôle technique antipollution des véhicules utilitaires à essence va porter sur le taux de monoxyde de carbone, responsable d’intoxications respiratoires mortelles.
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- Pour ceux datant de 1972 à septembre 1986, il doit être inférieur à 4,5 %.
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- Pour ceux d’octobre 1986 à 1993, il doit être inférieur à 3,5 %.
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- Pour ceux sans équipement de dépollution de 1996 à juillet 2002 et ceux avec équipement de dépollution de 1994 et 1995, il doit être inférieur à 0,5 % au ralenti et 0,3 % à 2.500 tours/minute.
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- Pour les voitures d’après 2002, il doit être inférieur à 0,3 % au ralenti et 0,2 % à 2.500 tours/minute.
Les normes européennes anti-pollution appliquées aux véhicules utilitaires diesel
Le contrôle technique antipollution des véhicules utilitaires diesel va porter sur l’opacité des fumées du pot d’échappement, soit :
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- 3 M-1 pour ceux à moteur turbo ;
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- 2,5 M-1 pour ceux sans turbo jusqu’à mi-2008 ;
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- 1,5 M-1 pour ceux sans turbo datant après mi-2008.
Que faire suite à un mauvais résultat au test antipollution ?
Outre la remise en conformité, il faut veiller à l’état du moteur. Il faut régulièrement vérifier le système d’allumage, de carburation et la pompe d’injection.
À noter qu’un moteur bien réglé consomme moins de carburant, reste moins polluant et est moins sujet aux pannes.
Confier le contrôle technique de votre véhicule à un centre agréé
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Des conseils pratiques sur les mesures d’entretien de votre véhicule vous seront offerts afin d’éviter la contre-visite.